75006 – PARIS | Valentine Hervé

Psychologue clinicienne,
psychanalyste.

À l‘écoute d’une parole intime et singulière

Je conçois ma pratique comme une présence vivante et active focalisée sur la personne du patient. J’insiste également sur l’importance et la spécificité d’un travail sur soi ainsi que sur les bénéfices qui peuvent en résulter.

Le cadre est fixé lors du premier rendez-vous. Il concerne la durée, le prix et la fréquence des séances. Le patient dispose d’un temps et d’un espace de parole qui lui appartient. Chaque personne est singulière, et par conséquent chaque thérapie l’est aussi. Il n’y a pas de grille de lecture pré-établie d’un symptôme pas plus que de réponse toute faite.

Le but d’un travail sur soi est d’abord de soulager sa souffrance, de se sentir mieux, de se désencombrer, de s’alléger. Il s’agit aussi de rechercher sa vérité, d’accepter sa singularité et de la vivre, de s’aimer un peu plus, de s’autoriser à penser autrement que ses parents, ses amis, la société …

C’est la possibilité de découvrir une nouvelle façon d’aborder les évènements de sa vie, de vivre ses rapports avec les autres, de relancer son désir.

Questions – réponses

Quelques symptômes décryptés

Dépression

Qu’est-ce que la dépression ?

La dépression se traduit par un sentiment de tristesse/désintérêt, un ralentissement général des activités physiques et psychiques, une anxiété persistante.

La forme la plus médiatisée de dépression est le « burn out » qui résulte d’un épuisement professionnel. Il faut distinguer les dépressions névrotiques des dépressions psychotiques (psychose maniaco-dépressive ou bipolarité). La dépression névrotique peut toucher tous les individus sans distinction d’âge et de profession. Bien souvent un traitement médicamenteux ne dispense pas d’un travail psychothérapeutique.

Troubles du comportement alimentaire

Qu’est-ce que les T.C.A ?

Les T.C.A. sont l’expression d’une vulnérabilité, d’une insécurité intérieure et d’un manque d’estime de soi. Ces facteurs conduisent à adopter un comportement alimentaire qui a pour fonction d’endiguer l’angoisse. Ce comportement est le plus souvent compulsif et contraignant.

Vouloir être mince ce n’est pas vouloir devenir anorexique. Les T.C.A. supposent une lutte permanente pour le contrôle de ses émotions. Il s’agit de troubles essentiellement psychologiques où le corps est mis à rude épreuve.

Phobie

Qu’est-ce que la phobie ?

On désigne généralement sous le terme de phobie une peur irraisonnée, irrationnelle, déclenchée par un objet ou une situation qui objectivement ne présente aucun danger réel par exemple la peur du noir, du loup, de l’orage, des souris … (il faut noter que ce n’est pas la souris en elle même qui provoque l’angoisse mais ce que nous imaginons d’elle). Certaines de ces peurs, qui font partie du monde de l’enfance, peuvent persister ou réapparaître au cours de la vie adulte. Des stratégies d’évitement s’installent alors pour se mettre à l’abri de l’objet de la phobie ou de la situation phobogène. Lorsque la phobie est invalidante, il importe de savoir à quoi elle correspond.

Angoisse, anxiété

Qu’est-ce que l’angoisse, l’anxiété ?

L’angoisse et l’anxiété sont des états émotionnels proches qui se déclenchent parfois sans raison précise, ou bien face à un danger réel ou fantasmé. L’angoisse et l’anxiété se distinguent par leur niveau d’intensité, l’angoisse pouvant conduire à la panique. Cette dernière touche au corps et peut déclencher des manifestations physiques légères (sueurs, pâleurs, démangeaisons …) ou plus intenses (palpitations, troubles respiratoires, tétanie …).

Les états d’anxiété ou d’angoisse peuvent être récurrents, douloureux, invalidants, auquel cas il est indispensable de les questionner.